C’est l’objectif de ma balade de ce samedi 14 novembre. Le boulevard Général Koenig, j’en ai déjà parlé. Il est parallèle à la voie ferrée et comporte sur l’aplomb qui domine celle-ci un large espace qui sert de boulodrome. Naturellement il faut avancer d’abord via l’avenue de Badones jusqu’à l’entrée du pont qui enjambe la ligne de chemin de fer et tourner à gauche avant de le traverser.

Je croise un monsieur qui a l’allure d’un collègue mais avec nos masques allez savoir qui est qui ! Non, ce n’est pas la personne que je connais mais suite aux éclaircissements nous dialoguons un bon moment. J’apprends ainsi qu’il habite de l’autre côté de la voie, qu’il est originaire de Bessan, qu’il était postier et qu’il a une licence d’occitan ! Il m’informe aussi du décès d’un conseiller pédagogique qui conduisait des randonnées que je situe.

Ah, j’ai rencontré par ici un magnifique massif de fleurs jaunes que je n’ai pas manqué de photographier. Je ne connais pas le nom de la plante qui le garnit mais le tableau est plutôt joli.

A vrai dire je ne manque pas de sujets. Il y a par exemple une plaque indiquant le numéro d’une maison que je trouve à mon goût. Elle présente un paysage méridional avec des ceps, un maset, des pins…

Ici c’est une branche d’arbousier qui dépasse d’un mur. Elle porte des fleurs en forme de clochettes et des arbouses. Guère plus loin un autre arbousier a atteint une taille  impressionnante.

Ah, voilà une curiosité : le cyprès qui est au milieu d’un groupe de trois est entouré d’une cordelette qui doit avoir pour but de l’empêcher de s’étendre. Eh oui, nous ne sommes pas les seuls à subir des contraintes mais ici il n’a pas l’air de souffrir de ce qu’on lui impose !

En fait j’ai rencontré des tas de plantes qui ont motivé un arrêt. Par exemple ces papyrus qui se sont développés dans une cour ou cet arbuste qui a été taillé de manière qui fait penser à un poème de Malherbe qui dit « Aux miracles de l’art fait céder la nature ».

J’ai ainsi pu voir un bougainvillier dont une partie n’est pas encore fanée. Il y a de beaux restes ! Ah je suis perplexe devant une plante dont les fleurs jaunes sont en forme d’entonnoir. Un datura peut-être ? Je ne suis sûr de rien !

Un autre massif de fleurs, de couleur orange cette fois, à l’entrée d’une maison retient mon attention. Oui mais je ne peux pas mettre toutes les illustrations, il faut choisir ! Je continue par la rue Pablo Casals qui va me ramener à l’avenue de Badones. Je laisse sur ma gauche la rue Léo Delibes. Je vais revenir par mon trajet classique de fin de promenade.

Je traverse le lotissement des Oliviers. Un monsieur est en train de maçonner sous le toit d’une maison. On entend des claquements sans doute de truelle. Je croise une dame qui promène son chien. Plus loin c’est un autre toutou qui joue avec ses maîtres. Il est, comme c’est souvent le cas, contradictoire, il jappe après moi tout en remuant la queue.

Ah, voici l’énorme micocoulier qui est sur mon chemin, plus loin une plante succulente et encore au-delà des volubilis mêlés à des fleurs de couleur rose. Me voilà devant l’église Sainte Thérèse et sur le terrain attenant un chien qui fait ses besoins. Je sais, je sais, j’ai agi comme un paparazzi !

Allez, je suis presque rendu, ne reste plus qu’une centaine de mètres à parcourir dans la rue Albert Marc pour atteindre la porte d’entrée de la Cité du Parc.