C’est le titre d’une émission qui était diffusée sur Arte ce samedi  3 octobre. Ce que j’en ai retenu ? Pas grand-chose. Elle ne m’a pas paru très didactique et je n’ai pas appris grand-chose dans le fatras des considérations sur les techniques utilisées par les archéologues. Je vais tâcher de rassembler ce j’ai cru comprendre.

Mésopotamie est le mot qu’utilisaient les Grecs pour désigner cette région du monde située entre le Tigre et l’Euphrate. Etymologiquement il signifie « Entre les fleuves ». La Mésopotamie est dans le croissant fertile et est essentiellement en Irak. C’est le berceau de la première civilisation sédentaire qui s’installe dans ce secteur favorable au début du néolithique au quatrième millénaire avant notre ère et qui va se développer avec l’âge du bronze.

Cette civilisation invente l’écriture à peu près en même temps que l’Egypte. Une écriture cunéiforme qui est gravée sur des tablettes d’argile. Celles-ci ne nous renseignent guère sur les événements historiques de la première période de ces cités états dont on a entendu parler : Babylone, Ninive, Ur…

La majeure partie de ce qui était désigné sous l’appellation de Mésopotamie occupe donc l’Irak. Si le secteur méridional a été l’objet de recherches de la part d’archéologues, celui de la région autonome du Kurdistan irakien a été jusqu’ici insuffisamment étudié. De plus les guerres qui depuis plus de vingt ans ont ravagé l’Irak avaient stoppé les travaux. Ils ont repris.

Le film documentaire du réalisateur Yann Coquart fait le point sur le résultat des fouilles en cours. On croule sous les expressions utilisées, telle la civilisation d’Oxus, les noms des souverains, les palais et les mausolées construits, les dynasties qui se sont succédé. Bref on n’en sait guère plus après avoir suivi l’émission !  

Evidemment cela ne résout pas les problèmes de notre temps mais on aimerait porter un regard qualifié  sur ce pan de l’histoire de l’humanité.